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Mia

Coucou, moi c'est Mia,
Je suis très timide et j'ai besoin de temps pour observer avant de faire confiance. C'est ce qui est bien ici à la « Ferme du Bonheur » : on respecte mon caractère et on me laisse le temps qu'il me faut. Ils ont même réussi à me faire venir chercher des friandises quand c'est l'heure de manger ! Ils disent que je suis l'exemple typique des chats qui ont besoin de rituels et d'habitudes, car des journées qui se ressemblent sont rassurantes pour moi.


Ici, je mène ma vie tranquillement, et c'est vraiment appréciable, car cela n'a pas toujours été le cas. J'ai été placée par une autre association qui sauve des chats. J'étais errante et déjà adulte quand ils m'ont recueillie. J'étais sauvage et je ne me laissais pas approcher par les humains, ni caresser. Malheureusement, ce n'est pas le profil des chats faciles à placer.


C'est pourquoi ils ont demandé à SOS Chats Noiraigue s'ils étaient d'accord de m'accueillir, car aucune famille ne voulait de moi. Alors, voilà, vous connaissez la suite. Maintenant, je suis libre et heureuse de choisir un nid douillet près du fourneau ou de profiter de l'air frais à l'extérieur, selon mes humeurs.

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    Mousitque

    Bonjour, je m'appelle Mousitque
    Quand les visiteurs viennent au refuge, je suis l'un des premiers chats à grimper sur leurs genoux, et je m'y installe pour longtemps. Il faut vraiment me pousser avec force pour que je parte et que ces humains sympas puissent se lever de leur chaise.


    Une bénévole, Natalia, de SOS CHATS, qui s'occupe de la protection des animaux dans le canton de Fribourg, m'a trouvé dans la nature. J'étais complètement desséché, maigre et je souffrais beaucoup. J'étais sous-alimenté, et dès que Natalia me caressait, je perdais des poils.


    Un vétérinaire a constaté que j'étais en manque de tout : vitamines, minéraux, graisse, liquide, etc. Alors, il m'a castré et a donné tout ce qu'il fallait à Natalia pour me remettre sur pied. Mais je respirais très mal, et le vétérinaire pensait que je pourrais avoir une tumeur, probablement un cancer dans le nez.


    Même après les soins de Natalia, j'avais toujours des problèmes respiratoires et un peu de faiblesse. Personne ne voulait m'adopter. Les gens recherchent toujours un chat parfait, beau, gentil et en bonne santé. Des chats comme moi trouvent rarement des adoptants. C'est pourquoi certaines SPA refusent même d'accueillir un félin comme moi.


    Alors, je suis arrivé à Noiraigue. Tomi a tout de suite accepté de s'occuper de moi, et l'équipe de la « Maison du Bonheur » s'est rapidement attachée à moi. Je suis devenu un vrai « pot de colle » pendant les pauses café matinales. Je m'entends bien avec les autres chats, et je crois pouvoir dire que mon intégration dans la maison s'est faite sans problèmes.


    J'ai aussi pris du poids, et mes poils ne tombent plus.


    Mais 18 mois plus tard, je ne voulais plus manger, et tout le monde croyait que j'allais mourir. Lors de ma visite chez le vétérinaire, il a pu révéler l'origine de mes soucis de santé : la radiographie a montré la présence d'un plomb logé près de mon estomac. J'étais en train de faire une intoxication au plomb. Le projectile m'a été retiré, et je me porte mieux maintenant !

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      Lucas

      Bonjour, je m'appelle Lucas
      Il y a quelque temps, quelqu'un a posé une cage, très sale comme souvent, derrière la porte de la maison. Nous étions bien coincés, mon frère, ma mère et moi. Pendant la nuit, il y avait beaucoup de mouvement autour de la cage : des fouines, des souris, un renard, et on entendait au loin des sangliers crier dans le noir. Loris et moi avions très peur et faim. Nous nous sommes donc pressés sous les ventres de notre mère, Lucy.


      Quand on nous a attrapés, où nous avons vécu probablement avec beaucoup d'autres chats. Nous nous étions tous blessés au nez. Tomi a dit que c'était probablement une vieille cage-piège, où les gens fixaient la viande sur un crochet. Quand la cage se fermait, nous paniquions et sautions dans tous les sens, nous blessant le nez avec ce crochet en fer. Maintenant, il existe de meilleures cages, avec une planche sur laquelle on met la viande. Si on pose la patte dessus, la porte se ferme derrière nous.


      Ma mère est très sauvage. Elle a peur des humains et se laisse rarement toucher par l’équipe du refuge. Comme elle connaît les chiens, elle est très intéressée par la grande Vicky et adore lui faire peur. Chaque fois que Vicky passe à côté de Lucy, elle lui tape sur le dos.


      Pour ma part, je suis assez timide et discret. Je n’aime pas le conflit. J’ai gardé un comportement de bébé et je suis resté un peu comme ça. Mais depuis mon arrivée ici, j'apprends à faire confiance aux humains et j’adore les câlins.


      Je suis vraiment très heureux ici. J'ai mes parents avec moi, ainsi que plein d'autres chats de tous les âges avec qui je peux courir dans les parcs ou dans la maison. Je ne m'ennuie jamais !


      Mais le plus important, c’est que je me sens aimé et en sécurité, et les humains sont tous très sympathiques.


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        Lucy

        Bonjour, je m'appelle Lucy.
        J’suis la maman de deux petits, Lucas & Loris, et comme eux, j'étais très sauvage. Je pense que nous étions tous en danger, car un jour, quelqu'un nous a attrapés et abandonnés dans une cage de transport, déposée en pleine nuit devant la porte de la Ferme du Bonheur à Noiraigue. Je me souviens de cette nuit comme si c’était hier… Nous étions terrifiés.


        À mon arrivée, j’étais extrêmement peureuse. Même si quelqu'un de l'équipe de SOS Chats se trouvait à distance, je me cachais immédiatement sous les lits ou derrière les armoires, là où je pouvais me sentir en sécurité. Pendant longtemps, je suis restée en retrait, observant discrètement le monde qui m'entourait. Depuis la hauteur d’un escalier ou le sommet d'une armoire, je regardais l'équipe nettoyer. Pour nous, les chats peureux, les hauteurs sont comme des refuges. Elles nous permettent de voir sans être vus, de tout observer sans risque.


        Puis, quelques mois après notre arrivée à Noiraigue, une grande surprise nous attendait. Yann, le papa de mes garçons, a été déposé de la même manière que nous, abandonné lui aussi derrière le sanctuaire, en pleine nuit. Quand l'équipe de SOS Chats Noiraigue m'a amené dans la Ferme du Bonheur, ils ont été stupéfaits par ma réaction. À peine l’avais-je aperçu que je me suis précipitée vers la grille de la quarantaine où il se trouvait. Je n'ai pas arrêté de miauler devant lui, me frottant contre le grillage, comme si je voulais lui dire : « Nous sommes enfin réunis. »


        Aujourd'hui, je reste encore un peu craintive, mais je commence à me laisser caresser par les Cats' Angels du refuge. Cependant, ma vie d'errance m'a laissé quelques séquelles. Je suis porteuse d'un virus qui cause des inflammations des gencives. À cause de cela, j’ai dû me faire retirer toutes mes dents, et je dois maintenant prendre un traitement quotidien. Ce genre de problème est assez courant chez les chats qui, comme moi, ont longtemps vécu dans la rue.

        Malgré tout, je suis entourée de ceux qui comptent pour moi. Avec Yann à mes côtés et nos enfants, je sais que j’ai trouvé une vraie famille et un endroit où je suis en sécurité.

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          Fonzy

          Coucou ! moi c'est Fonzy,
          Mon arrivée à Noiraigue est une histoire que je n’oublierai jamais. J’ai été déposé ici dans une vieille corbeille fermée, sale, et abandonné derrière le sanctuaire. J’ai passé toute la nuit seul, tremblant de peur derrière la maison de SOS Chats Noiraigue. Je ne comprenais pas ce qui se passait, et j'étais terrifié.


          Le lendemain, des gens que je n'avais jamais vus m'ont emmené chez le vétérinaire. J'étais persuadé que c'était la fin pour moi. Là-bas, on m'a mis dans un filet et on m’a endormi. À mon réveil, j'étais dans une grande cage en bois, au chaud, dans une pièce douce et apaisante. Ce qui m'a tout de suite frappé, c'était la présence d'autres chats tout autour de moi. Les odeurs qui se dégageaient de cette nouvelle maison étaient rassurantes, comme si les autres chats laissaient partout des phéromones positives pour calmer mon anxiété. À ma grande surprise, j'étais en vie, et un peu moins effrayé.


          Deux semaines plus tard, le moment est venu de sortir de la quarantaine. Ce fut un véritable choc pour moi ! J'ai découvert un monde bien plus vaste que je ne l'avais imaginé : une grande maison avec un jardin, des gamelles pleines à volonté, des toilettes propres, et partout des chaises, des canapés, des lits, et des dodos confortables où je pouvais me reposer.


          Ayant déjà connu la vie en colonie avec d'autres chats, je me suis rapidement fait des copains ici. Cependant, pour faire confiance aux humains, surtout à Tomi et à l’équipe de la « Ferme du Bonheur », il m’a fallu l'aide précieuse de Polly, qui est devenu comme un père adoptif pour moi. Chaque nuit, je dormais blotti contre lui sur le canapé de la salle de bains. Grâce à lui, j'ai appris à calmer mes peurs, à ne plus mordre, et à me laisser caresser, même sous le ventre – une grande victoire pour moi.


          Quand Polly est décédé, ce fut un moment très difficile. J'ai dû réapprendre à vivre sans lui, mais il m'avait donné les outils pour être plus fort, plus confiant. Aujourd'hui, je sais que j'ai trouvé ici ma maison pour la vie, un endroit où je suis aimé et protégé. Je suis un chat heureux et reconnaissant pour tout ce que j'ai trouvé à Noiraigue.


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            Alpha

            Bonjour ! Je m'appelle Alpha
            On m'a donné ce nom parce que je ressemble beaucoup à un autre chat du refuge, Alfie, qui, tout comme moi, a été abandonné en pleine nuit, derrière la porte du refuge. Lui un an avant moi, mais notre destin semble étrangement similaire. Cependant, ne vous y trompez pas, nos caractères sont bien différents. Contrairement à Alfie, je suis très craintive envers les humains. Si vous passez nous voir au refuge, ne vous attendez pas à pouvoir me caresser ou même m’approcher de trop près. La peur me colle à la peau. Il faut dire que j'ai sans doute connu des expériences difficiles avec les hommes, et cela a laissé des traces profondes. Ici, je me sens en sécurité, mais la confiance, elle, prendra du temps à s’installer.


            Avec les autres chats, c’est une tout autre histoire ! Je ne me laisse jamais marcher sur les pattes. Si un de mes camarades ose me défier, je n’hésite pas à lui donner une petite claque bien méritée. Malgré ma nature indépendante, j’ai aussi un côté tendre : j'adore dormir près de Yann, qui est un peu comme mon papa protecteur. Avec lui, je me sens en sécurité et j’aime partager ces moments de calme.


            Je suis aussi une chasseuse redoutable. Attraper des mouches est l'un de mes passe-temps favoris ! Et une fois à l’intérieur, je deviens une vraie joueuse. Tout ce qui me passe sous la patte devient un jouet : des croquettes perdues, des petites balles, et même les légumes que Tomi laisse tomber par accident – radis, petites tomates, peu importe, je m’amuse avec tout !


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              Papy Speedy

              Bonjour ! Je m'appelle Pappy Speedy
              Je suis un vrai petit aventurier. Pendant longtemps, j'ai donné bien du fil à retordre à une protectrice des animaux de Fribourg. J'étais inattrapable, toujours en vadrouille, ne restant jamais au même endroit. Parfois, je disparaissais des semaines entières. Mais l'équipe de SOS CHATS m'a attendu patiemment.


              C'est finalement en hiver 2019 que je me suis laissé piéger. Le froid m'a conduit dans une cage où j'ai été recueilli. Malheureusement, les nouvelles chez le vétérinaire n'étaient pas réjouissantes : j'étais porteur du FIV, le sida des chats. Cette nouvelle n'a pourtant pas découragé l'équipe qui m'a accueilli à bras ouverts dans leur sanctuaire.


              Je dois avouer que ma vie de chat errant m'avait laissé des traces. J'avais tellement fui, tellement été traqué, que je passais mes journées à me cacher, terré derrière une armoire, dans le studio réservé aux chats FIV+ au sanctuaire de Noiraigue. Je ne sortais que la nuit pour grignoter discrètement. Mais peu à peu, j'ai compris qu'ici, personne ne me ferait de mal. Les humains respectaient ma tranquillité, même si je ne leur donnais aucun signe d'affection. L'équipe de SOS CHATS m’a patiemment apprivoisé, en glissant doucement de petites bouchées de poulet jusqu'à ma cachette.


              Puis, l'été 2019 est arrivé. L'air frais qui entrait par la fenêtre m'a donné le courage de sortir de ma cachette. D'abord, j'ai osé m'installer sur le rebord de la fenêtre, observant mes cinq colocataires profiter du parc extérieur. Puis, un matin, j'ai pris mon courage à deux pattes et je suis descendu de l'échelle pour les rejoindre. Le parc était un véritable paradis pour un chat comme moi : des cachettes partout, des arbres majestueux, des plantes aux grandes feuilles... Depuis ce jour de juillet, je suis toujours le premier à sortir et à profiter du grand air.


              Aujourd'hui, je savoure une retraite paisible. Je sais que si le virus s'attaque un jour à mon système immunitaire, je serai entouré et soigné avec tout le dévouement dont j'ai besoin. Plus de combats, plus de rivaux à affronter, plus de femelles à courtiser. Je suis castré, libre de tout cela, et surtout, en paix.


              Je me sens enfin chez moi. Et devinez quoi ? Je me surprends même à accepter, de temps à autre, une petite gratouille amicale.

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                La suite de la présentation d'Elisabeth
                Elisabeth Djordjevic, co-fondatrice de SOS Chats Noiraigue, a de ses mains restauré et aménagé la Ferme du Bonheur. Malade depuis de nombreuses années, Elisabeth s’en est allée après plusieurs séjours à l’hôpital en avril 2018. Il est certain, que toutes les petites étoiles qui brillent le soir dans le bleu du ciel, regards des félins qui ont quitté la communauté humaine, l’ont accueillie comme une des leurs.


                Elisabeth était née à Lausanne en 1950. Elle rêvait de théâtre, ses parents l’expédièrent vers un apprentissage de bureau qu’elle ne pouvait même pas envisager dans ses pires cauchemars. Pour supporter ce moment difficile, elle entre dans une troupe de théâtre amateur, sous la direction de Lova Golovtchiner. Très vite, elle trouve un nouveau job auprès d’enfants handicapés. Son destin la pousse vers Berlin. L’époque bénie des Trente Glorieuses lui permet de trouver facilement du travail, mais son caractère entier lui joue des tours, elle est licenciée. Elle commence alors du bénévolat dans un centre destiné à héberger et aider les femmes victimes de viol. C’est là qu’elle rencontre Tomi Tomek, qui elle s’occupait de femmes battues.


                Bien qu’installée en milieu citadin depuis plusieurs années, Elisabeth est une solitaire, une ermite qui ne pense qu’à prendre racine dans un lieu retiré, alors que Tomi est une urbaine pur jus, elle songe d’ailleurs à partir aux Etats-Unis.


                Avant le grand saut au-dessus de l’Atlantique, Elisabeth propose à Tomi de visiter des maisons en Suisse, à la campagne. Va pour les visites. Dans la réserve naturelle neuchâteloise du Creux du Van, elles tombent en pâmoison devant une vieille ferme qui mérite un sacré coup de torchon. Adieu les voyages et la ville, elles entament les négociations, les gros travaux de réfection – Elisabeth manie la truelle, le pinceau, la perceuse comme une pro – tandis que Tomi, qui apprend la langue de Molière, fait rentrer le nerf de la guerre. Elle a des diplômes qui lui ouvrent les portes de centres sociaux.


                Elisabeth a toujours vécu avec des chats, elle partage avec eux le même amour feutré du silence. Comment résister ? Des chats errants viennent à elles, c’est le début d’une aventure, d’une passion, d’une longue histoire avec les félins maltraités ou abandonnés. SOS Chats Noiraigue est en train de naître. Le combat est long et semé d’embûches. Les habitants de la vallée ne les aiment pas, bien qu’elles vivent très retirées. Mais au fil des années, leur réputation dépasse les frontières de la vallée et même celles de la Suisse. Il devient difficile de s’en prendre à elles alors que la presse suisse et étrangère les soutient.


                Les sauvetages se suivent. Des milliers de chats trouveront soins, nourriture et beaucoup d’amour dans leur sanctuaire protégé et aménagé pour leur bien-être.


                En 1996, Elisabeth tombe malade. Elle apprend qu’elle est atteinte d’une leucémie. Les médecins lui donnent deux ans de survie. Dès lors, elle ne veut plus entendre parler du mal qui la ronge et se concentre sur les chats et la cause animale.


                Quinze ans plus tard, la leucémie est rayée de son corps. Mais celui-ci a été tellement malmené qu’en 2012, elle est rattrapée par plusieurs maux qui l’envoient à de multiples reprises dans divers centres hospitaliers. Elle s’affaiblit de plus en plus, souffre beaucoup, ne trouve plus le courage de se battre. Comme durant son adolescence, elle se réfugie dans la lecture, laissant à Tomi la direction du navire félin et des innombrables causes animales dans lesquelles SOS Chats Noiraigue s’implique.


                Vendredi 13 avril 2018, elle se porte mieux et envisage de rentrer à la maison après sa courte hospitalisation. Chant du cygne. Le lendemain soir, les médecins appellent Tomi, lui annonçant que sa compagne glisse vers la délivrance de toutes ses douleurs. A son chevet, Tomi lui répète combien elle l’aime. Quelques secondes durant, le cœur d’Elisabeth bat plus fort puis s’arrête définitivement. Elle avait évoqué avec Tomi l’envie de s’en aller, même si elle comprenait le chagrin qu’ainsi elle lui causerait.


                La liberté de l’être humain est de pouvoir choisir l’instant qu’il estime raisonnable de quitter la scène. Pour ceux qui restent, c’est toujours trop tôt. Elisabeth voltige aujourd’hui très loin ou très près de nous, en compagnie de ceux qu’elle a aimés et choyés. Ses cendres ont rejoint le grand jardin de la ferme du bonheur, Tomi et les chats sont toujours près d’elle.

                La suite de la présentation de Tomi
                Tomi Tomek est une figure emblématique de Neuchâtel, initialement perçue comme une sorcière à son arrivée, mais aujourd’hui reconnue pour son caractère exceptionnel et ses contributions significatives. Après avoir étudié la pédagogie et le mime à Berlin, elle a fondé en 1974 la première maison pour femmes battues dans la ville. Attirée par le théâtre, elle s’est ensuite installée en Suisse, où elle a été amenée à créer un refuge pour chats à Noiraigue.


                Ce refuge, né de son instinct de recueillir des chats errants, a rapidement pris de l’ampleur, accueillant jusqu’à 328 chats. Tomi a appris à dire non et à déléguer des responsabilités, entourée désormais d’une équipe de bénévoles dévoués pour gérer le quotidien du refuge.


                Malgré son engagement intense envers les chats, Tomi Tomek maintient une relation équilibrée avec eux, les aimant sans idolâtrie. Elle a développé un instinct pour les animaux dès son enfance, influencée par son père qui étudiait le comportement des chiens. Son objectif principal est d’offrir une nouvelle vie aux chats du refuge avec le moins de souffrance possible. En dehors de son travail avec les chats, elle aurait pu se consacrer au théâtre ou aider les enfants des rues en Inde.


                Elle soutient également trois orphelinats en Ukraine et des protecteurs d’animaux en Roumanie. Actuellement, elle se concentre sur la transformation de son association en fondation et l’acquisition d’un camion vétérinaire pour la stérilisation des chats errants. Pour Tomi, l’essentiel dans la vie n’est pas l’argent, mais les relations humaines, les émotions, et le rire. Elle aspire à vivre en accord avec elle-même, valorisant la vie sous toutes ses formes.

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                Nola

                Bonjour ! Je m’appelle Nola.
                Tomi a choisi ce nom parce que je suis arrivée à Noiraigue pendant le mois de Novembre 2018 et je viens de LA Chaux-de-Fonds. J’ai tout de suite réagi à ce nom et j’étais contente d’être enfin au chaud et avec mon fils Oliver que SOS CHATS avait attrapé une dizaine de jours avant moi.


                Nous avons vécu dans le hangar d’une entreprise. Les gens du quartier nous nourrissaient depuis longtemps. Puisque ma nourrisse principale est tombée malade et ne pouvait que se déplacer dans la neige avec énormes difficultés elle a appelé la SPA qui n’a pas pu me mettre la main dessus. SOS CHATS a un bon contact avec des bénévoles expérimentés et patients. Alors ils m’ont attrapé avec leur cage piège.


                Au début au refuge je restais dans les coins des chambres et filais en vitesse quand quelqu’un s’approchait de l’endroit. Mais j’ai quand-même compris que dans cette maison je pouvais avoir confiance, on n’essayait même pas de me toucher. J’ai progressé, après 9 mois de vie commune à la Ferme du Bonheur, je me laisse de temps en temps toucher, mais seulement quand je suis sur un bord de fenêtre, une table ou armoire. Je pense que ma peur des coups de pied va encore persister longtemps. Mais je sais qu’ici on ne me bouscule pas et je peux prendre mon temps pour observer tout et tout le monde avant de prendre des décisions. Je suis contente d’être arrivée ici et d’avoir Oliver tout près de moi.

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